La Librairie Infinie

Cosmo-Musicologie, Multivers du Moi

Beur-Boy’s infinite playlist – part I.

On a tous une playlist de chansons et musiques qui nous sont chères. Qui résonnent en nous. Qui font bien plus que de nous faire battre le rythme ou fredonner.

Il y a des chansons que j’aime tellement. Tellement. Que je suis persuadé les avoir déjà entendues ailleurs. Car le lien est si fort que je me refuse à croire qu’il s’agisse juste d’une coïncidence.

J’ai une théorie un peu cosmique. Je pense que les chansons de ma playlist on se les partage avec mes autres moi·s. Et que, partout et dans chaque réalité, elles sont importantes pour Nous aussi.

Une sorte de multivers de goûts similaires. Et que, pour avoir le coup de foudre ici, il faut que tous·x·tes* nous ayons eu le même coup de foudre ailleurs.

Et ma question est : si tu ne devais emporter que dix chansons avec toi pour un voyage dans l’Espace, quelles seraient les élues ?

Et toi ? Quelles seraient les tiennes pour un voyage sans retour intersidéral ?

* oui je reste persuadé que je ne suis pas un garçon partout. Parfois même, pas une fille non plus.

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M29 – I am one with the Force and the Force is with me.

Aujourd’hui, j’avais envie de faire un coming out un peu spécial.

Je n’ai jamais réellement été un fan de Star Wars. Même si je les ai tous vus.

Je n’ai pratiquement gardé aucun souvenir de la trilogie originelle que j’avais vue étant petit. Aucun personnage ne m’avait tapé dans l’oeil. Pas même Leia alors même que j’étais une petite princesse.

Il y a quelques années, j’avais essayé de les revoir. Mais je m’étais endormi quinze minutes après le début de l’Episode IV. Kévin Bacon, qui aime la saga, m’avait alors dit que ce n’était pas la peine.

Concernant la trilogie suivante. J’avais été catastrophé par les effets spéciaux. Et là encore aucun personnage ne m’avait fait vibrer. Je n’avais pas non plus aimé l’histoire. Et le seul souvenir positif que j’en avais gardé était l’apparition d’un sabre laser violet. À l’époque, ma couleur préférée.

Je devais donc me résigner. Je n’étais ni ne serai jamais un fan de Star Wars.

Puis il y a eu la dernière trilogie. Pour être sure de me convaincre, Hollywood avait mis le paquet. Oscar Isaac. Seulement la présence de cette beauté n’a pas suffit. Et si visuellement je les ai trouvé très bien faits, l’histoire et son développement m’ont laissé comme un petit goût de meh.

Je garderai Rogue One pour la fin. Et on va vite rayer Solo. Cette catastrophe industrielle autour d’un personnage dont je n’étais pas fan à l’origine et qui a fini par complètement le vider du peu de charme qu’il avait. Remerciements : L3-37 sans qui je n’aurais pas pu aller au bout du film.

De tout cet univers auquel vraisemblablement je suis resté hermétique. Il n’y aura eu finalement qu’un film trouvant grâce à mes yeux.

Un film avec un début. Une fin. Jyn Erso, un personnage féminin intéressant et moderne. Riz Ahmed. K-2SO (encore un robot oui). Et deux personnages incroyables – Baze Malbus & Chirrut Îmwe.

Et je leur dédie ce billet. I am one with the Force and the Force is with me. Parce que c’est la phrase de Chirrut.

La Librairie Infinie, Psithurisme Nostalgique

iwak #27 – musique.

Il y a quelques jours. Je me suis fait une playlist « Oldies Goodies ». Et j’ai compris que ma Nostalgie avait fini par toucher aussi la musique.

Je me refais régulièrement de vieilles séries ou de vieux films. Mes amis ont du mal à comprendre pourquoi dans le contexte actuel. Avec la multiplication des plateformes de streaming. Je reste autant attaché au Jadis.

Le grain de l’image. Les vieilles VF. Les histoires et les personnages. Ce n’était pas parfait. Il y avait des défauts. Mais ça sonnait plus vrai.

Aujourd’hui. Rares sont les productions qui arrivent à me toucher. Je trouve presque tout très prévisible. Lisse et insipide.

Et c’est pareil en musique. J’ai souvent en tête de vieilles chansons alors je me précipite sur mon téléphone pour les récupérer. Il s’agit pour la plupart de chansons des années 80 et 90 que je n’écoutais pas avant. Mais allez savoir pourquoi. Aujourd’hui. Je les adore.

American Horror Story: 1984 et sa bande son a aussi dynamisé ce retour au Passé. La saison en elle-même était plaisante. Pas la meilleure. Pas la pire non plus. Mais cet hommage aux années 80 a su trouver un écho quelque part dans mon spleen.

Et c’est pourquoi je parle de Nostalgie. Il y a un mélange de regret, d’affection et d’un léger parfum de c’était mieux avant.

La Librairie Infinie, Psithurisme Nostalgique

iwak #17 – tempête, orage.

Plus le temps dehors est déglingué. Et plus je me sens calme. C’est très étrange. Mais l’orage m’apaise. Ca m’a toujours fait ça.

Je pourrais regarder le ciel s’illuminer par les éclairs pendant des heures. J’adore écouter le vent qui s’engouffre là où il peut. Entendre la pluie faire des claquettes sur les rebords de fenêtre. Et voir le ciel prendre des nuances de gris menaçantes.

J’ai toujours senti que la Tempête et moi étions connectés. Que j’avais un lien spécial avec l’orage et les éclairs.

Pas étonnant que Sailor Jupiter soit ma préférée.

Il est très rare que je me laisse aller à mes émotions. J’ai appris à les contrôler. A les tempérer et à ne jamais les laisser exploser. Je ne supporte pas qu’elles puissent me trahir.

Elles sont donc très souvent enfouies en moi. Et l’on peut dire que je suis, sans que les gens ne s’en doutent, une véritable tempête ambulante.

Lorsque dehors la tempête se lève et gronde. Je sens que tout se calme à l’intérieur de moi. C’est comme si. Tout ce qui était emprisonné à l’intérieur de moi. Tous les sentiments et toutes les émotions que je renferme en permanence. Toutes les entraves cédaient pour enfin me soulager.

GIF – Take Shelter, l’un de mes films préférés.

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iwak # 13 – dune.

Il sera prochainement l’année prochaine dans Dune. Et je le trouve magnifique.

Laissez-moi vous parler de mes rencontres avec Oscar Isaac.

Je l’ai découvert pour la première fois dans le film Agora d’Alejandro Amenabar qui est l’un de mes films préférés (Rachel Weisz ♡) puis je l’ai vu dans le Robin des Bois de Ridley Scott. Je l’ai mangé du regard dans Sucker Punch, déshabillé mentalement dans Drive, me suis imaginé dans son pull en laine dans The Bourne Legacy.

Et puis, il y a eu Ex Machina, crâne rasé, bonne barbe et petit côté vicieux et malsain. Et là j’ai dû me concentrer sur le film pour m’empêcher d’aller lécher l’écran.

Après cela, il est Poe, le pilote arrogant de Star Wars qui, contrairement à ce que nous attendions tous ne finira pas du tout avec Finn (John Boyega). Personne ne finit d’ailleurs avec personne dans cette nouvelle trilogie, aucune combinaison présentée n’est crédible – j’ai hurlé « Inceste » lors du baiser Rey/Kylo Ren.

Bon, je ne vous cacherai pas que le voir ensuite, bleu-dégueu en méchant mutant dans X-Men: Apocalypse ne m’a rien fait du tout – tout comme le film d’ailleurs.

Il n’apparaît que très peu dans Annihilation. Mais une seconde est une seconde. Alors, je savoure.

Tout comme j’ai savouré de le voir, barbe de patriarche, en armure dans la bande annonce de Dune plus tôt cette année.

Voyez-vous, je pense que l’on peut dire qu’Oscar Isaac est complètement ma came alors même que, soyons honnêtes, je ne l’ai même pas vu dans ses meilleurs films.

Et vous vous demandez quel était vraiment le rapport avec le mot Dune. C’est juste que j’avais utilisé le film Dune pour Répugnant et que j’étais coincé.

Mais ça m’a donné l’occasion de vous offrir cette beauté.

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iwak #11 – répugnant.

Il y a quelques temps, Kévin Bacon a voulu me montrer le film Dune. J’avais très envie de le voir histoire de me préparer à la nouvelle version qui devait arriver.

Je n’ai pas même pu aller au bout.

Je n’étais déjà pas dans de bonnes conditions. J’étais exténué après une semaine de boulot chargée. Je risquais donc de m’assoupir assez rapidement.

Mais alors quand j’ai vu apparaître Vladimir Harkonnen. C’était fini. Je ne pouvais même pas regarder l’écran. C’était répugnant.

Voilà comment je n’ai pas vu ce grand classique qu’est Dune.