Les Garçons, Psithurisme Nostalgique

M20 – Je ne me fâche pas. Je deviens distant.

Je déteste perdre le contrôle de mes émotions.

M’emporter. M’énerver. Pleurer. Devant quelqu’un. Me donnent l’impression d’être vulnérable. Et je ne le permets pas.

Comme je vis très mal ce qui arrive une fois que l’on s’est énervé – c’est-à-dire les regrets, la culpabilité, le fait d’avoir été à nu et/ou le fait de passer pour un hystérique – je préfère prévenir. Et m’éloigner.

Je ne me fâche pas. Je deviens distant.

Cela me permet d’analyser la situation. Trouver une solution qui ne m’expose pas et me convienne. Ne pas agir sous l’effet de l’impulsion. Et parfois, cela me permet de tout simplement fermer la porte à une personne que je jugerais décevante.

Parce que plus que tout. Je déteste être déçu.

Je suis zen. Très stable. Trop, selon certains. Ce qui a renforcé l’idée que j’étais devenu un robot.

Devenu. Parce que je n’ai pas toujours été comme cela.

Autrefois, j’étais à vif. Une tempête d’émotions qui pouvait s’abattre sur n’importe qui. N’importe quand et n’importe comment. Il suffisait d’un déclencheur et c’était la catastrophe. Berserk.

On n’avait pas répondu à l’un de mes textos. On n’avait pas le temps pour moi. On matait un garçon devant moi…

Je pouvais faire une crise pour tout et rien.

C’est ainsi que je me revois. Quand je repense aux Garçons. Ceux de 2009 et ceux de 2011. Et que je repense à la façon dont je les ai traité.

Grandir. Être dans une relation épanouie et épanouissante. Apprendre à gérer mes émotions. Me fermer aux personnes négatives. Avoir un A.T.Field en béton…

Tout cela m’a amené à me contenir.
Et (presque) toujours à garder le contrôle.

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