Journal de Bord Éternel, Les Garçons

07·10·2022

Le vendredi, c’est volley.

Je traverse Paris à vélo pour me rendre au gymnase. L’occasion de désespérer sur le manque de civisme des gens. Personne ne respecte le code de la Route. Ça klaxonne à tout va. Téléphone au volant/guidon. Feux grillés par TOUS. Piétons traversant n’importe comment. Idiots faisant leur running avec leurs écouteurs sur les pistes cyclables et gênant la circulation.

Sur mon trajet aujourd’hui, les policiers verbalisaient les vélos devant le Musée d’Orsay. Du côté des voitures et motos, c’était l’impunité totale.

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À peine arrivé, direction les vestiaires pour se mettre en tenue. Et échauffement. Pour moi qui viens de faire 50 minutes de vélo, c’est toujours très éreintant. Mais comme il s’agit de ma seule activité sportive cette semaine – je n’ai pas été courir -, je tiens bon et me dis que j’aurais un jour le corps de She Hulk. hu hu

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Après l’entraînement, on va manger avec les plus motivés. J’écoute les histoires qui se racontent, fais rire et essaie d’être de bon conseil quand il s’agit de peines de coeur. J’ai bientôt 40 ans et certains commencent à peine leurs vies amoureuses. À quoi me serviraient toutes mes gamelles sentimentales si je ne partageais pas un peu de mon expérience ? #pédérité

J’aime beaucoup les garçons du volley. Leur bienveillance et leurs hugs. Je m’étais longtemps fermé à tout cela.

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En rentrant, vers une heure du matin, après avoir bien fait attention tout le long du trajet, j’ai relâché ma vigilance un quart de seconde sur la piste cyclable ultra sécurisée du pont qui me ramène chez moi. Mon vélo s’est pris le garde-corps et le choc m’a projeté en avant. Le guidon m’a violemment tapé le ventre et je me suis retrouvé au sol, me cognant la tête à l’arrière.

Je suis resté là une seconde ou deux ne sachant pas si j’avais envie de vomir ou si je n’arrivais tout simplement plus à respirer suite au choc à l’abdomen. Ma tête, elle, ayant été protégée par le casque.

Je me suis relevé, ai réajusté mon guidon et suis rentré tranquillement.

Plus tard, il m’était impossible de réussir à trouver le sommeil tant je visualisais la scène et ce qui aurait pu se passer. À savoir, moi passant par dessus le garde-corps du pont et tombant dans la Seine à 1h du matin alors que l’endroit était désert.

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