Journal de Bord Éternel

Psithurisme Nostalgique

Restober #6 – Sleep In.

Cher Journal du Garçon qui voulait juste ne rien faire du tout,

Difficile de faire la grasse matinée aujourd’hui. Lorsque Kévin Bacon est parti pour le travail ce matin, j’ai eu du mal à me rendormir. Et je me suis dit que ça allait me permettre d’avancer sur le grand rangement de l’appart pré-déménagement.

Du coup, j’ai petit-déjeuné devant Rupaul. J’ai fini la saison 5 – oui, j’ai commencé il y a peu. Et je me suis lancé dans mon Vinted. J’ai beaucoup de vieux mangas, de romans graphiques et de livres dont j’aimerais me séparer.

publicité : n’hésitez pas à me dire si ça vous intéresse.

Mais ça prend un temps fou cette chose ! Prendre les photos, renseigner toutes les informations, répondre aux gens qui négocient, préparer les paquets et déposer au point-relais. Ma journée est passée dedans !

Alors, je me dis que ma grasse matinée demain matin, je l’aurais bien méritée !

Baille bye.

Kévin Bacon, Psithurisme Nostalgique

Restober #5 – Take a break.

Cher Journal du Garçon qui voulait juste ne rien faire du tout,

Je ne suis pas allé au volley aujourd’hui. Je me préparais à sortir quand Kévin Bacon est rentré du travail et m’a annoncé qu’il pleuvait.

M’imaginer à vélo sous la pluie pendant quarante minutes pour aller au gymnase pour m’entraîner puis re-quarante minutes pour rentrer mouillé et fatigué. Je crois que le bonhomme de la Flemme et celui de la Culpabilité dans mon cerveau se sont battus and the winner is Flemme.

Du coup, j’ai bien respecté le thème du jour.
Je m’en félicite.
– Bravo Moi.
– Merci Moi.

Baille Bye.

Kévin Bacon, Psithurisme Nostalgique

Restober #4 – Eat Tasty Food.

Cher Journal du Garçon qui voulait juste ne rien faire du tout,

Vous allez me huer. Mais même malade, c’est Kévin Bacon qui fait à manger.

Rappelons le fait primordial de l’humanité. Ce n’est pas un astéroïde qui a décimé les dinosaures. C’est moi. Je leur ai fait à manger. Ça a été une catastrophe, ça a masqué le soleil, la poussière partout, toussa toussa. Alors les Moires ont décidé que jamais, ô grand jamais, je ne devais refaire la cuisine à nouveau sinon couic couic.

Donc oui, c’était très bon. Kévin Bacon cuisine très bien ET très sain.

Bon, je ne suis pas un monstre, je veille à ce qu’il se soigne bien. Et je suis plutôt strict.

Baille bye.

Kévin Bacon, Psithurisme Nostalgique

Restober #3 – Self-Care.

Cher Journal du Garçon qui voulait juste ne rien faire du tout,

Self-Care. Prendre soin de soi.

Est-ce que ça marche si exceptionnellement je prends soin de quelqu’un d’autre ? Kévin Bacon est malade. Le pauvre petit. Alors aujourd’hui, j’ai décidé d’être le petit ami adorable.

Oui. Enfin. Dans la limite de ce que je peux faire en réalité. C’est à dire pas grand chose hormis chauffer de l’eau pour du thé et lui servir des gâteaux que je n’ai pas fait. Ah la vie d’un parfait époux d’intérieur.

Je suis et resterai à jamais une Susan Mayer. Je crois qu’on ne peut pas lutter contre son destin.

Et mon destin m’a dit « sois juste gentil« .

Baille bye.

Psithurisme Nostalgique

Restober #2 – Rest Day.

Cher Journal du Garçon qui voulait juste ne rien faire du tout,

Rest Day. Un jour pour se reposer.

Bon. C’est raté. Je suis exténué. J’ai passé ce samedi avec mes amis. Rendez-vous pour manger un grec ensemble. Je suis sorti habillé en jogging (haut + bas).

Oui. Moi. En jogging. J’ajoutais une paire de Uggs qu’on penserait que je renonçais à la vie.

Le grec était meh. Trop d’oignons. Crise de hoquet interminable. Tout l’après-midi. Pendant le thé. Pendant tout le trajet en bus pour rentrer. Pendant les courses. Pendant que l’on préparait à manger. Pendant que l’on mangeait. Pendant les séries. Je n’en pouvais plus. Et Dieu merci, j’ai réussi à le calmer avant le coucher.

C’était épouvantable.

J’ai rayé l’adresse de ce grec de ma vie et je me suis promis de ne plus jamais porter le haut et le bas de ce jogging ensemble. Je reste persuadé que le hoquet qui dure un après-midi, c’était juste mon corps qui m’insultait de façon compulsive sur ma tenue.

Baille Bye.

Journal de Bord Éternel

Restober #1 – Do Nothing.

Et si on convenait d’une pause. Une pause d’un mois où l’on prendrait soin de nous. Sans honte. Ni regrets ni remords. Un moment pour soi. Ou pour les autres.

Je m’apprêtais à faire #Iwak ou #blogtober, sans être réellement inspiré par la liste de thèmes. Quand soudain, quelqu’un a posté ce défi sur Twitter.

Et je me suis dit. OUI. Voilà ce dont j’ai besoin. Après ces deux années exténuantes moralement. Et quand bien même, cela ferait un an que je n’ai pas travaillé.

Et si je m’accordais, allez, au moins cinq minutes par jour ? Pour sortir de cette injonction à faire quelque chose. À toujours devoir être productif. À chaque minute de cette putain de journée. Et me libérer de la culpabilité qui m’empare, chaque fois que le jour se couche et que je me dis : « je n’ai encore rien foutu aujourd’hui, ça craint« .

Non, ça ne craint pas.

La société nous presse et nous essore. Elle ne nous rend pas le quart de ce que nous lui donnons. Elle nous ramasse, jeunes et vigoureux et nous rejette quarante ans après. Desséchés, épuisés. Comme des mouettes mazoutées sur la plage.

J’ai fait pratiquement la moitié. Mais en regardant ce qu’il me reste à accomplir. Et sachant qu’on nous demandera de travailler encore plus longtemps. Je m’interroge.

Sommes-nous fait pour travailler ?
Est-ce que je ne peux pas juste rester chez moi à dessiner, écrire des histoires, manger et dormir ?
Et est-ce que je pourrais me réincarner en chat la prochaine fois ?

Je savais que les confinements successifs laisseraient leurs marques. J’avais peur de m’enfoncer davantage dans ce côté casanier. Et d’avoir du mal à en sortir par la suite.

Ce mois-ci, j’ai envie de faire le chat. D’assumer mon besoin de rester encore chez moi avant de devoir me replonger dans le bain de la Productivité.

Alors, pour un mois au moins. Bienvenue dans mon Journal du garçon qui voulait juste ne rien faire du tout.

Baille Bye.