Amour Galactica

Journal de Bord Éternel, Kévin Bacon

02 + 12 + 22

02 + 12 + 22. Quarante ans. Tout rond. Le passage à la nouvelle dizaine s’est fait une année où la date du jour elle-même semblait ajouter dix à chaque nombre.

Il y a quelques mois, j’avais ressenti l’envie de travailler revenir. Il était fin temps de mettre un terme à mon congé maternité – le petit nom que j’avais donné à ma pause professionnelle.

Alors, à mon retour de vacances, je me suis très sérieusement remis en recherche. Et je l’ai trouvé.

J’en suis très content.

Après le travail, j’essaie de faire mes 10000 pas quotidiens. Et j’avoue qu’en Doc Martens, ce n’est pas de tout repos. Mais je m’y tiens et cela me permet de faire de belles balades.

J’alterne entre les parcours et j’en profite pour faire des photos. Paris est belle.

En général, je rentre deux heures après avoir éteint mon ordinateur du bureau. Ce sont mes heures à moi pour moi.

En journée, Kévin Bacon a la maison pour lui tout seul quand il télétravaille. Entouré des monstroplantes. Et il a le droit à un long et très détaillé debrief de ma journée quand je rentre.

Ce mec mérite un prix. Je ne sais pas comment il fait. ♡

J’avais préparé ce billet il y a un moment déjà. Mais je ne l’avais pas publié.
Honte à moi de m’être porté loin de cet endroit aussi longtemps.

Journal de Bord Éternel, Kévin Bacon

31·10·2022

À la recherche du cadeau d’anniversaire de Kévin Bacon. Nous nous sommes longuement baladés dans Paris avant que la pluie et la nuit ne nous rattrape au Jardin des Tuileries.

Alors, je n’ai pas encore trouvé le cadeau. Mais c’était une journée parfaite en amoureux. ♡

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C’est la fin de ce défi d’Octobre. Consigner ce que j’ai fait chaque jour est sympa mais un brin fatigant. Mais j’aime tellement le côté micro-blogging. Laissez-moi me reposer maintenant.

Journal de Bord Éternel, Kévin Bacon

29·10·2022

Tu sais que le Froid arrive quand tu n’as pas envie de sortir un Samedi et quand tout ce que tu as envie de faire c’est de traîner devant un bon film ou une bonne série, bien au chaud, lové contre ton Mari.

Et aujourd’hui, Kévin Bacon a lancé la série The Man who fell to Earth.

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Quelques épisodes et on a décidé de sortir faire un petit tour à vélo.

Journal de Bord Éternel, Les Garçons

24·10·2022

Dernièrement, j’ai reçu plusieurs messages adorables concernant mon blog.

Ils provenaient de fidèles de longue date revenant par moment lire mes histoires. Mais également de personnes de Twitter. Il est vrai que je suis très discret en ce qui concerne mon blog et en fais peu la promotion.

Je suis toujours très étonné des messages, de la façon dont ce que j’écris par moment touche les gens. On me parle des personnes qui peuplent mes écrits. Des anciens Garçons.

Que diraient-ils s’ils retombaient ici par hasard ?

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Ces derniers temps, sous l’impulsion des Anneaux de Pouvoir, Kévin Bacon et moi nous (re)faisons la trilogie du Seigneur des Anneaux. Faire ou Refaire parce qu’en réalité, je n’avais jamais vu les premiers films.

Hormis les Orques qui ressemblent à des monstres de Buffy, je trouve que cela a bien vieilli. Mais tout comme le Cycle des Robots d’Asimov que je continue de lire, je trouve que les femmes y sont incroyablement absentes.

La série des Anneaux de Pouvoir leur donne une très belle place. Et je suis trouve Elrond jeune très craquant.

Journal de Bord Éternel, Les Garçons, Psithurisme Nostalgique

19·10·2022

Ce soir, je devais retrouver l’une de mes amies, pour notre habituel japonais/phô/restaurant au bout de notre balade parisienne.

Nous avions rendez-vous à Bonne Nouvelle. Une station qui me renvoie à un souvenir particulier de 2009.

Juste après une rupture et tout juste avant de rencontrer Kévin Bacon, j’avais été contacté par un gars sur Aka Aki (oui encore). Nous devions nous retrouver un soir pour ce que j’imaginais n’être rien de plus qu’un coup d’un soir.

Je me souviens que je sortais d’une Love is Mylène. Mes amis m’avaient mis en garde. Fais bien attention. Tout le monde savait que je ne m’étais jamais adonné aux plans et je dégageais bien malgré moi alors l’image d’une personne incapable de faire du sexe pour du sexe.

Ce qui est vrai, encore aujourd’hui.

Mais à l’époque, la rupture m’avait donné envie de n’appartenir à personne. Et certainement plus à celui qui venait de me larguer. Alors sur le chemin me menant de ma soirée à l’endroit convenu, je m’efforçais de me convaincre que je pouvais le faire. Je pouvais me compromettre en dehors d’une relation.

Arrivé à la station, j’ai patiemment attendu. Et la personne n’est jamais venue. Un lapin ?

Je n’en suis pas certain. Un superbe garçon sorti tout droit de la bouche de métro m’avait lourdement fait signe de le suivre. Mais je ne comprenais pas. Ce n’était pas le garçon avec lequel j’avais « parlé ».

Alors j’ai rebroussé chemin et suis rentré chez moi, remerciant mon ange-gardien pour ce « lapin » et m’amusant du hasard de cette déconvenue avec le nom de la station.

Oui, c’était finalement une bonne nouvelle.

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Alors que j’attendais N. en me remémorant cette histoire, un garçon s’est approché de moi et, surpris, j’ai mis ma main devant la bouche. Je n’y croyais pas. C’était Co. Je ne l’avais pas vu depuis plusieurs années et j’avais fortement pensé à lui lorsque j’ai écrit le billet sur le Starbucks de la Rue des Archives.

Une coïncidence de plus à la station Bonne Nouvelle, pensè-je, avant de m’apercevoir que je n’étais pas au bon endroit. #susanmayer

J’étais encore devant l’une des sorties de la station Grands Boulevards.

Paris est si petite et si vaste à la fois. J’espère très souvent y revoir des personnes perdues de vue et cela ne m’arrive que trop rarement.

Qui sera le prochain ?

Atlas des Idylles, Journal de Bord Éternel, Kévin Bacon, Les Garçons

11·10·2022

Je suis parti me poser chez Prêt à Manger comme très souvent ces derniers temps. J’en ai trouvé un grand et désert qui me rappelle le défunt Starbucks de la Rue des Archives.

J’y ai rattrapé tous mes billets de blogs. Pas facile, de se relancer dans un mood de blogging quotidien.

Puis marche habituelle dans Paris. Je suis passé au Renard Argenté pour trouver les tomes 2 et 3 de Tokyo Aliens Bros. J’étais tombé sur ce manga par hasard à la Fnac et j’ai bien accroché au tome 1. C’est l’histoire de deux extraterrestres en mission sur Terre pour étudier les humains avant que le reste de leur planète ne débarque pour nous asservir. C’est plutôt drôle.

Le soir, c’était soirée pizza avec mes Frères et ma Mère avant son départ pour le bled.

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Je crois qu’il y a des lieux comme ça qui me hanteront toujours. Le Starbucks de la Rue des Archives en fait partie. J’ai commencé à y aller quand Cayetano s’est mis à y travailler quelque part entre 2006 et 2007. Et j’y ai squatté jusqu’en 2010 à peu près.

Ce que j’y aimais, c’était de pouvoir m’installer dans un canapé avec mon Chocolat Viennois Classic – je ne bois pas de café, et de mater les gars du Cox sur le trottoir d’en face.

Il n’y avait que ce Starbucks dans mon coeur. Je m’y posais, envoyais un tweet par sms à l’époque pour dire que j’y étais. Et les Garçons arrivaient. Un à un. En même temps. Ou parfois juste un seul.

Il y avait toujours quelqu’un pour m’y rejoindre.

C’est là-bas que je faisais mes crises à Ekkooo sur le « ratio »*, que j’y ai vu Dan pour la dernière fois, qu’Atypik m’y a posé un lapin, que C. m’a converti au Chai Tea Latte Soja, et que je les ai tous aimé et/ou pleuré.

Mais c’est surtout là-bas que j’ai reçu les premiers messages de Kévin Bacon, lorsqu’on était tous sur Aka Aki.

Le Starbucks de la Rue des Archives a fermé en 2013, laissant sa place à une boutique de luxe.

Je n’ai jamais réellement retrouvé la même atmosphère dans les autres Starbucks. Celui-ci devait avoir un genius loci spécial et très gay friendly. Merci à Lui.

Le Prêt à manger que j’ai trouvé m’offre la même chaleur. Je pense que c’est pour ça que je traverse Paris pour m’y asseoir. Je doute qu’un jour quelqu’un m’y rejoigne comme le faisaient les Garçons. Mais ça me va. Je le garde pour moi pour l’instant. ♡

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* ratio : j’embrouillais les Garçons parce que j’estimais que je leur envoyais plus de sms qu’ils ne le faisaient. J’étais une peste.